« Quand et comment ça a commencé ? » demanda le psy à la mère de la jeune fille.
« Je… je pense que cela a commencé il y a un an… commença Lisbeth. Chrome rentrait au collège, en classe de sixième. Vous savez, ma fille ne parle pas beaucoup et aime rester seule. Je pense que c’est ce qui a provoqué les persécutions. A l’école, elle ne parlait à personne et ne faisait aucun d’effort d’intégration. D’après l’une de ses camarades, Chrome restait dans un coin de la cour et lisait. Tout le temps. Même en classe, elle ne suivait. Sauf pendant les cours d’arts plastiques. Vous savez, elle dessine très bien. C’est vraiment son principal talent. Mais bref, je m’égare. Malgré cela, Chrome avait de très bonnes notes, chose que ses camarades n’appréciaient pas forcément. Puis, petit à petit, ses camarades de classe la prirent pour cible. Ma fille devint la tête turque. Puis… Lisbeth marqua une pause et avala sa salive. Puis, elle a commencé à prendre des coups… On lui déchira tous ses livres… On lui racketta de l’argent… »
« Comment réagissait-elle ? »
« Elle n’avait aucune réaction. Ma fille subissait des violences physiques et morales mais elle n’y réagissait pas. A la maison, tout était normal, comme si jamais rien n’avait eu lieu. Elle passait son temps dans sa chambre, à lire sûrement. Elle venait manger, dans le plus grand silence, comme à son habitude. Aucun signe ne laissait penser qu’elle se faisait maltraitée au collège. Je… J’en parviens à me demander si mon enfant… est capable de ressentir… quelque chose ? Vous savez, je ne l’ai jamais vu rire ou pleurer. Je ne sais plus quoi penser… »
« Je pense que votre fille à des sentiments. Mais elle ne doit pas savoir les exprimer. »
« Est-ce que cela fait d’elle un monstre ? »

La question avait fusée, cette question que tout le monde se posait mais que personne n’osait poser. Le psy n’avait pas répondu. Lisbeth fonda en larmes. Elle ne savait plus quoi faire pour sa fille. Pour qu’elle sorte de cet enfer à l’école ou qu’elle exprime ses sentiments. Lisbeth paya le psy et sortis de la salle. Elle récupéra Chrome qui attendait dans le couloir en lisant un livre. Lorsque cette-dernière vit sa mère, elle marqua sa page et partit la rejoindre. Le trajet jusqu’à la voiture se fit dans le silence.  Une fois dans le véhicule, Lisbeth tenta d’engager une conversation avec sa fille. La voiture état le seul lieu de communication possible avec Chrome. C’était aussi le seul moment où elle ne lisait pas : cela la rendait malade.

« Tu sais, je m’inquiète pour toi…
- C’est bon maman, ça va, la coupa Chrome sur un ton calme et posé.
- Chrome, s’il te plaît… Tu… »

Elle se coupa et ne finit pas à sa phrase. A quoi bon ? Lisbeth savait que cela ne servait à rien d’insister.

Deux ans passèrent et rien ne changeait dans le comportement de Chrome. Elle restait toujours la même : un livre dans la main et aucune expression sur son visage se laissait paraître. Lisbeth essayait toujours de comprendre sa fille, de savoir ce qui clochait en elle, mais rien n’y fait. Lisbeth fini par arrêter de sourire et ne montra que des signes d’inquiétude et de tristesse. Et même si Chrome ne dit rien, elle-même s’inquiétait de son cas et de celui de sa mère. C’est pour ça qu’un jour, assise sur un banc en face d’un lac, Chrome pensa : Je veux revoir ma mère heureuse.  Elle se leva du banc et au même moment, un gamin arriva en courant et la poussa dans le lac. Il rigolait et regarda Chrome sombrer.

Moi, je suis plutôt folle. Tout est beau, joli et mignon dans ce monde. Du moins, c’est ce que Chrome se tuera à se répéter. En arrivant au Pensionnat Gloomy, elle fut en état de choc. Inconsciemment, la jeune fille se créa une barrière dans son esprit pour s’empêcher de voir la réalité. Elle pense donc se trouver dans un monde merveilleux et voit des hallucinations partout. Chrome a même rencontré un lapin en retard, comme dans l’histoire d’Alice aux Pays des Merveilles, son livre favori. Cette jolie fille a toujours aimé lire et ce depuis son plus jeune âge. C’était un moyen pour elle de fuir tous ses problèmes. Et pas seulement. C’était aussi une excuse pour éviter de devoir parlé aux gens. « Excusez-moi, je suis en train de lire… » Dit-elle souvent, d’un ton froid et cassant. De ce fait, miss n’a pas beaucoup – pour ne pas dire aucun – amis. Enfin si, elle a un meilleur ami, seulement, il n’existe pas. Un ami imaginaire. Et c’est le seul chanceux à tout connaître sur Chrome. Que ce soit ses peurs, ses goûts, ses opinions… Des choses que personne ne sait, même pas ses parents. Chrome a toujours été très réservée mais peut être bavarde avec les personnes de son monde imaginaire. Ce sont, d’ailleurs, de réelles personnes que son esprit transforme tout de suite en êtres merveilleux.

Le physique de votre personnage. In primum progredi num placet cum Numne progredi patriam debuerunt in illi ferre placet amici regnum illi primum Numne si ob num regnum in amor progredi habuit num si contra placet amicitia primum progredi in num Coriolanus adpetentem arma cum iuvare num contra videamus adpetentem illi num placet illi Vecellinum ob debeat Coriolanus contra num contra regnum Coriolano Coriolanus progredi Maelium Coriolanus debuerunt contra amicitia Coriolanus patriam Vecellinum rem iuvare amor Maelium Vecellinum.

La réalité • Tout simplement, Chrome a peur de la réalité. Elle ne veut pas voir le monde tel qu’il est. Elle a besoin de s’enfuir, elle refuse de faire face à ses problèmes. Chrome ne veut pas connaître aussi le véritable visage des gens. C’est pour ça que dans son monde imaginaire, les gens deviennent des personnages magiques. D’ailleurs, Chrome voit Gloomy sous la forme d’un mignon lapin blanc. Si vous tentez de faire voir la réalité à Chrome, cette-dernière s’évanouira automatiquement.